Le 1er juin avait porté son lot de mauvaises nouvelles pour les ménages les moins aisés, notamment avec une augmentation importante de près de 6 % des tarifs de l’électricité. Une baisse significative des tarifs du gaz devrait venir rééquilibrer positivement la balance. Le journal les Échos aurait eu accès à un projet gouvernemental qui prévoit une baisse de 6,7 %.
Le moment idéal pour faire jouer la concurrence
Une diminution des tarifs réglementés de vente (TRV) du gaz toucherait environ 40 % des ménages qui disposent d’une installation au gaz, soit plus de quatre millions de Français. Pour eux, c’est une excellente nouvelle que s’apprête à annoncer le gouvernement. Cependant, aucune annonce officielle n’a encore été faite.
Néanmoins, beaucoup parlent déjà d’excellente opportunité pour les particuliers de faire fonctionner la concurrence. La baisse des TRV et la possibilité de changer facilement de fournisseur de gaz leur donnent un poids inespéré dans les négociations et sur les décisions du marché. Ils pourront donc en profiter pour négocier les prix de leur abonnement ou changer de fournisseur pour payer moins cher.
Pourquoi le prix du gaz baisse-t-il ?
Cette baisse du prix du gaz décidé par le gouvernement n’est pas vraiment une décision de l’État. Effectivement, fin 2018, le prix du gaz a énormément diminué dans le monde tout entier. Cependant, l’État français fixe les prix du gaz et leurs variations mois par mois une fois par semestre. Ainsi, en décembre 2018, les évolutions du prix avaient été décidées jusqu’en juin 2019.
Ce fonctionnement est assez défavorable aux ménages français. Effectivement, en décembre, la décision de diminuer les prix du gaz avait été prise après la crise des Gilets jaunes. Cependant, la baisse des prix sur le marché international était déjà connue. En fixant des baisses de faible importance pour les 6 mois à venir, l’État savait que les fournisseurs profiteraient pourtant d’un gaz beaucoup moins cher.
La baisse se maintiendra-t-elle ?
Ce fonctionnement permet à l’État de différer les impacts de variation des prix internationaux, mais il rend très difficile à lire les différentes offres des fournisseurs par les particuliers. Effectivement, les baisses et les hausses deviennent compliquées à suivre et à comprendre. Résultat, beaucoup essayent de comprendre si cette baisse s’inscrira durablement.
Rien n’est moins sûr actuellement. Toujours d’après Les Échos, l’État aurait prévu d’autres baisses de moins de 1 % jusqu’en octobre, avant de pratiquer d’importantes augmentations dès le début de la saison hivernale pour pallier les risques d’augmentation à l’international.