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Créer son entreprise pour lutter contre la crise

Une illustration d'un stoppage de la crise

Face à la crise, de plus en plus de français ou françaises souhaitent tenter leur chance en créant leur propre entreprise. Ainsi, dans le Tarn, en 2016, ce ne sont pas moins de 47 000 entreprises qui ont été créés, dont une grande majorité de microentreprises agissant dans le secteur des services.

Se faire accompagner

La création d’entreprise est un véritable challenge à relever. Aussi, lorsque l’on souhaite créer sa propre entreprise, il ne faut pas se lancer sans avoir au préalable reçu autant d’aides et de conseils possibles.

En ce 23 mars, le salon de la création d’entreprises, à Gaillac, était l’occasion, pour la quatrième année consécutive, de mettre en relation les futurs entrepreneurs avec Pôle Emploi. Selon Stephane Adalid, le directeur de l’antenne de Gaillac, cette manifestation correspond à un réel besoin, c’est ainsi que toutes les personnes porteuses d’un projet peuvent aborder les trois premières années d’existence en tant qu’entrepreneurs de la meilleure manière qu’il soit.

A ce titre, Pôle Emploi, qui a dédié un service à la création d’entreprise, organise, tous les quinze jours, des ateliers internes à l’encontre des créateurs d’entreprises et ce, afin d’échanger et de renseigner ceux-ci sur les modalités de création, le dossier sur les prêts pour la création d’entreprise et sur les aides qu’il est possible de recevoir lorsque l’on est un jeune entrepreneur.

Rester informé

L’accompagnement est indispensable et les jeunes créateurs d’entreprises présents ce jeudi le reconnaissent volontiers. A la salle de spectacle de Gaillac, ce sont 34 structures qui étaient au rendez-vous en ce jour. Consulaires, organismes de prêt ou d’aide juridique, mais aussi l’Institut National de la Propriété Intellectuelle, l’INPI, tous et toutes avaient répondus favorablement à l’appel des entrepreneurs pour leur venir en aide.
C’est ainsi que les jeunes entrepreneurs ont pu profiter de cet événement pour poser leurs questions et avoir des réponses d’experts, comme en témoigne Aïssa Tabouche, jeune entrepreneur qui a pu monter en 2015 sa société dans la vente d’huile d’olives. Ce dernier reconnaît « Même un an après, j’ai un intérêt à être ici pour le réseau, mais aussi pour poursuivre ma réflexion sur l’éventualité de changer de statut ».

Le sentiment de solitude et d’isolement sont ainsi évités grâce à ce salon qui met en relation les entrepreneurs et les divers instituts pour l’emploi. Et Aïssa d’ajouter « j’ai effectué un bilan de compétence avec Pôle Emploi, j’ai pu me faire financer une formation chez les Compagnons, mais aussi un stage ».

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