Le rapprochement entre Renault et Nissan est de plus en plus scellé dans le marbre. Les deux constructeurs ont en effet annoncé qu’ils allaient créer une division commune au sein de leurs activités utilitaires. Ce rapprochement sera effectif à partir du 1er avril.
L’objectif des deux constructeurs
L’objectif avoué dans ce rapprochement est l’optimisation du développement et de la fabrication, mais aussi la réduction des coûts et le partage des technologies usitées. A l’heure de la mondialisation, il convient de s’allier avec de grands groupes pour unifier les forces. Toutefois, cette alliance ne signifie pas que les deux constructeurs opteront pour une même et unique stratégie commerciale. Celle-ci restera bien distincte pour Renault et Nissan.
Le modèle NV300 de Nissan utilise déjà la plate-forme du Renault Trafic. Le Nissan NV400, quant à lui, prend appuie sur l’architecture du Renault Master. L’alliance franco-japonaise s’en trouvera donc simplement renforcée. Renault pourra bénéficier de l’expertise de Nissan dans le domaine des pick-ups et, en retour, Nissan profitera de l’expertise de Renault dans la construction des fourgons.
Grâce à ce rapprochement, le constructeur automobile Renault pourra donc continuer de profiter d’un surcroît de volume en termes de véhicules. A ce titre, ce sont déjà plus de 15 000 véhicules qui ont été construits suite aux commandes d’utilitaires Nissan et ce volume devrait continuer de s’accroître.
Renault et Nissan, c’est donc une alliance qui marche et ce n’est pas Carlos Ghosn qui dira le contraire. La confiance est belle et bien présente entre ces deux groupes au point que ce dernier annonçait, il n’y a pas si longtemps encore, son intention de laisser Nissan gérer ses affaires seule, en vue de se concentrer sur l’Alliance.
Du point de vue économique
Grâce aux volumes de vente de l’Alliance, les bénéfices engendrés par Renault en 2016 ont été grandissants. Nissan n’y est pas non plus perdant puisque 816 000 utilitaires de la marque japonaise ont pu être vendus dans le monde, dont le produit phare le pick-up NP300 Navara. Renault, en retrait par rapport à Nissan, a tout de même pu écoulé, 444 000 utilitaires.
Les rapprochements entre les grands groupes se poursuivent, à l’image du groupe de Renault et Nissan utilitaires, mais aussi à l’instar de Mitsubishi, entreprise passée sous le contrôle de Nissan tout récemment. L’union fait la force !