En cette fin d’année 2021, alors que le monde entre dans une cinquième vague pandémique dévastatrice, l’UNICEF lance un appel de fonds d’urgence d’un montant de 9,4 milliards de dollars. Un budget conséquent, que l’association souhaite utiliser dans le but d’aider les enfants touchés par les conflits, le réchauffement climatique et la Covid-19. Les fonds débloqués permettront à 177 millions d’enfants et 145 pays dans le besoin, de bénéficier de mesures exceptionnelles en 2022.
L’appel de fond le plus important que l’UNICEF ait lancé
L’United Nations International Children’s Emergency Fund, ou Fonds des Nations unies, est missionnée par l’ONU pour veiller au bien-être et à l’épanouissement des enfants du monde entier. Fondée en 1946, l’agence doit aujourd’hui faire face à de nouveaux défis. Pour soutenir les enfants dans l’année à venir, l’UNICEF lance un appel de fonds d’urgence de 9,4 milliards de dollars. Un montant record pour tenter d’aider les plus jeunes, affectés par la COVID-19, les conflits et le réchauffement climatique. Ainsi, 177 millions d’enfants et 145 pays bénéficieront de ces fonds exceptionnels courant 2022. Bien entendu, la crise sanitaire récente n’est pas étrangère à cette prise de décision de la part de l’UNICEF.
Éducation, santé ou nutrition, tous les secteurs sont durement touchés par la pandémie et ont plus que jamais besoin d’un soutien financier pour pouvoir se maintenir à flot. Henrietta Fore, directrice de l’UNICEF, indique également que « des millions d’enfants souffrent de l’impact des conflits et des évènements météorologiques extrêmes ». Les difficultés déjà présentes depuis des années se sont renforcées depuis le début de la crise sanitaire, aggravant l’économie des pays et accroissant la pauvreté et les inégalités. Les enfants sont comme toujours les plus durement touchés, ils ont donc besoin d’une aide urgente pour pouvoir passer le cap de la crise sanitaire. L’UNICEF souhaite concrètement accélérer le développement de certains pays pour permettre aux populations d’accéder aux soins, aux tests et aux vaccins contre la COVID-19.
S’engager dans des missions humanitaires pour soutenir les associations
Pour venir en aide aux enfants du monde entier et aux populations les plus vulnérables, de nombreux organismes tels que l’association humanitaire à Marseille, cherchent à recruter davantage de bénévoles. Éducation, santé, alimentation et préservation de l’environnement sont autant d’actions déployées dans les pays les plus démunis tels que le Bénin, le Cameroun ou le Madagascar. Les associations sont prêtes à accepter tout bénévole, pour peu qu’il soit motivé, qu’il ait la fibre altruiste et qu’il puisse apporter de sérieuses compétences à la population locale. En effet, les tâches qui sont confiées sur place dépendent des aspirations et des connaissances de chacun.
Il convient de faire la différence entre aide humanitaire et volontariat. Si dans le langage courant les deux termes sont utilisés comme des synonymes, il faut cependant savoir qu’ils ne signifient pas exactement la même chose. L’aide humanitaire désigne un véritable travail qualifié auprès des populations. Il s’agit de répondre à une situation de crise telle qu’une catastrophe naturelle, un conflit armé ou la famine. Lorsqu’une alerte d’urgence est déclarée dans un pays, les professionnels sont les premiers à faire le chemin. Le volontariat désigne quant à lui un engagement plus libre, demandant moins de compétences et pouvant s’étendre sur une durée allant de minimum deux semaines à un an pour le volontariat flexible.
Avant de s’engager dans une telle aventure, il est conseillé aux volontaires de se renseigner correctement sur l’association qu’ils choisissent et de proposer strictement des compétences qu’ils sont en mesure de faire valoir dans leur pays d’origine. Par ailleurs, même si les étudiants ont la possibilité de partir sur une durée de deux semaines, mieux vaut privilégier les séjours de longue durée. Les missions sont souvent très vastes, il est de ce fait, impossible de comprendre les enjeux et la culture en si peu de temps. Plus important encore, les populations locales s’attachent aux bénévoles et nouent bien souvent des liens très forts avec eux. Il est donc extrêmement triste pour les enfants notamment, de devoir constamment couper le lien avec les différents volontaires. Le voyage humanitaire est un magnifique projet, il faut cependant le construire avec soin.