Quelques semaines après la fin du confinement, on remarque que le secteur de l’immobilier reprend des couleurs. Le nombre de transactions enregistrées depuis le 11 mai est impressionnant. A ce jour, le rythme des ventes est 4 fois plus élevé que lors de la période la plus creuse (mi-avril). En ce début de mois de juin, le marché immobilier rencontre un niveau d’activité quasiment égal à celui de l’année dernière.
L’immobilier repart
Depuis le déconfinement, le nombre de nouvelles annonces a explosé, ce qui est bon signe. Cela signifie que certains projets de vente avait été envisagés avant la crise. Les propriétaires n’auraient donc pas changé d’avis à cause de la situation sanitaire. Les prix restent stables : pas de krach, ni de reprise en V. Les premiers chiffres ne permettent toutefois pas de tirer des conclusions fiables, le recul n’est pas assez important. On remarque néanmoins un phénomène de hausse dans les dix plus grandes villes de France comme Paris, Lyon, Nice, Marseille, Bordeaux, Toulouse, etc.
Les données connues actuellement ne soutiennent pourtant pas la thèse d’un effondrement du marché imminent. En effet, bien qu’en février dernier on constatait une hausse moyenne de 0,7 % avec 1 % pour les villes de paris, Lille, Lyon et Rennes, les tarifs appliqués au cours du mois dernier rapportent une certaine stabilité. Bien qu’il semble que l’immobilier neuf à Toulouse soit un peu plus onéreux, les programmes sont toujours en cours et de nombreuses opportunités sont disponibles, en ville comme en banlieue.
Quitter la ville pour la campagne ?
Certains agents ont remarqué des changements dans la demande des clients. Par exemple, à Toulouse, très peu de client ont demandé à visiter des biens en centre-ville et de nombreux propriétaires souhaitent vendre leur appartement pour acheter à la campagne, ou pour trouver un logement avec un balcon ou une terrasse. Cela s’explique tout simplement par le fait que les personnes qui ont été confinées sans espace extérieur sont prêtes à quitter la ville pour profiter de la verdure. D’après David, agent immobilier à Toulouse, quatre profils se démarquent :
- les couples qui n’ont pas survécu au confinement et qui se séparent
- les familles qui s’agrandissent (grossesse)
- les personnes qui souhaitent à tout prix avoir un espace extérieur que ce soit un rez-de-jardin, un balcon ou une terrasse
- ceux qui souhaitent simplement quitter la ville et changer de mode de vie
Le confinement a fait changer certaines mentalités et la plupart des citoyens reviennent à des valeurs plus essentielles. Au prix d’un appartement en ville, on peut acquérir une maison à la campagne. Par conséquent, certains ont préféré s’éloigner du mode de vie urbain jugé trop stressant.